Aller à la rencontre de Denis est devenu au fil du temps une sorte de pèlerinage. Pour ce faire, il faut emprunter l’autoroute 35 jusqu’à D’Iberville (Saint-Jean-sur-Richelieu), sonner à la porte de son bungalow et descendre les escaliers qui mènent au sous-sol. Une fois le pied posé sur le plancher de prélart, la magie opère et le temps s’arrête soudainement (quelque part dans les années 70’s). Dans ce sous-sol, le son des machines roule incessamment, du matin au soir. Derrière l’une d’entre elles se cache Denis, nous accueillant avec ses yeux pétillants et ses airs de Père-Noël.
Denis est ce qu’on surnomme un “homme de métier”. Depuis bientôt 50 ans, Denis pratique le métier d’imprimeur. Ayant terminé ses études en 1977, bien longtemps avant l’ère du numérique, des ordinateurs portables et des imprimantes 3D. À cette époque, on apprend le métier avec des presses offset, des dactylos, par découpage avec emporte-pièce et par typographie. Nul besoin de spécifier que le métier à bien changé depuis…Après avoir travaillé auprès du Journal du Canada français et des Frères Maristes, Denis roule maintenant sa bosse depuis 26 ans avec son entreprise Katrimages.
Curieux et minutieux, Denis a su au fil du temps renouveler ses connaissances, ses techniques et ses technologies afin de se maintenir à jour. Il sait faire une utilisation judicieuse et équilibrée entre sa machine platine bientôt centenaire, ses presses offset et ses imprimantes numériques. Débarquer dans le sous-sol de Denis, c’est un peu comme de débarquer dans un musée. On a envie d’y passer des heures et on en ressort en admirant tout le travail de cet artisan de l’ombre.
Merci pour ta patience, ta pédagogie et ta bonne humeur.
Avant de te connaître, l’étape d’aller en impression était pour nous une corvée. Depuis, on a hâte au prochain coup de fil, mais surtout, au prochain pèlerinage vers ton sous-sol.
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